Bonneval sur Arc.
L'authenticité des lieux est un très bon exemple de ce que fut et de ce qu'est la vie dans les Alpes. L'architecture traditionnelle, L'urbanisme et la disposition de la commune sont un témoin rare de la vie d'antan et encore préservée de toute influence contemporaine. Le village, situé au fond de la vallée de la Haute-Maurienne dans le Parc national de la Vanoise est l'un des 157 villages qui adhèrent à l'association Les plus beaux villages de France chargée de promouvoir les arguments touristiques de petites communes rurales riches d'un patrimoine de qualité.
Bonneval-sur-Arc est la commune la plus à l'est de Rhône-Alpes. C'est également la dernière commune de Haute Maurienne à traverser avant d'entamer l'ascension du Col de l'Iseran pour redescendre sur Val d'Isère et la Haute-Tarentaise.
La majorité des bâtiments, trapus, sont en pierres de taille, liées par de la chaux, et les fenêtres sont étroites et verticales, sans volet. Sur la façade exposée au soleil court bien souvent un balcon de bois appelée aussi « galerie » ; sur certains d'entre eux sont encore exposés des grebons, briquettes de fumier de moutons qu'on utilisait comme combustible pour se chauffer. Les toits à deux pans sont couverts de lauzes, sur une charpente de mélèzes. On dénombre de nombreuses ruelles. Bonneval-sur-Arc, afin de préserver son aspect originel, n'offre à la vue de ses visiteurs et habitants aucune parabole ou antenne de télévision. L'électricité, les télécoms et autres aménagements sont majoritairement en réseau souterrain afin qu'aucun câble aérien et pylône ne soit apparent.
À noter aussi le hameau de l'Ecot, dont plusieurs maisons ont été rénovées ces dernières années, et sa chapelle Sainte-Marguerite (XIIe siècle).
Source Wikipédia.
Il est impossible de ne pas passer par ce village situé au pied du parc de la vanoise.
C'est tellement agréable de croire un instant qu'ici, le temps s'est arrêté. Imaginer la rudesse des conditions de vie en hiver, se sentir tout petit au pied de ces montagnes immenses. Apprécier l'immensité des espaces au l'entourent.
Au coeur du village, l'église et sa dominante de pierre semble se confondre avec la montagne
Pas un bruit dans le village, ni autour de l'édifice d'ailleurs,
Juste quelques flammes qui dansent ça et là...
Au bruit de la douce lumière.
La chaleur écrasante semble ne pas pouvoir pénétrer la lauze, je serais curieuse d'entrer dans ces maisons pour voir...
Ici, les gens n'apportent pas le courrier à la poste, c'est le facteur qui le prend en venant déposer le courrier.
Les fleurs, même les plus simples, se marient à merveille à la pierre.
Alors que les rues semblent bien gardées,
Que les toits, charpentes, pierre et lauzes semblent entremêlés,
Les terrasses de bois semblent bien fragiles...
A moins que ce ne soit pour stocker le bois pour l'hiver...
Où s'y asseoir pour déguster ces petites marmottes!